| | | Mon Ciel |  |
| | | Auteur | Message |
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Amatsu
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Localisation : Abbeville
Date d'inscription : 22/07/2004
|  Sujet: Mon Ciel Mer 18 Aoû à 17:25 | |
| Mon ciel est noir et pourtant ce n’est pas la nuit. Les étoiles s’éteignent alors que je m’efforce de les contempler. Elles veulent sans doute chanter leur chaleur à d’autres ? Mais moi, qui va chercher à se réchauffer de mon regard ? Je ne sais pas sur qui poser mes yeux, reposer mes pensées et verser mes larmes. Mes étoiles ont disparues…
Frêle et sèche, aussi sincère qu’éternelle,
Mes larmes tombent telle une faible lumière
Eclairant un ciel qui se renferme sur lui même.
Je me morfonds dans ce profond sommeil qui me guide là où même moi je ne puis savoir. Je m’enfuis dans ces rêves tellement magiques et éphémères pour enfin goûter aux purs sentiments que le réveil s’amuse à voler. Etendu sur ce lit devenu froid de ma peine, je me laisse peu à peu submerger par les songes que je ne contrôle plus. Et je descends tout en bas, là où le ciel n’est qu’un reflet de soi-même, une image que l’on rejette…
Oublié de tous, il est tombé dans ce gouffre.
Sa souffrance est telle qu’il en tousse tous les jours,
Mais l’espoir n’est pas mort et sa chute indolore…
Accompagné soudainement d’une silhouette que je n’ose croire, je sens mes sens se troubler pour ne plus savoir quoi faire. C’est alors qu’elle me hante, qu’elle m’obsède et me démange jusqu’à la haine elle-même. Sa présence m’a plu, m’a satisfaite et j’ai honte de l’avoir pensé, l’avoir fait et l’avoir gardé si longtemps. Cette forme s’est fondue en moi et a effacé tout ce qui faisait « moi ». Ce mirage que j’ai tant désiré s’est peu à peu métamorphosé en monstruosité me dévorant tout ce que j’avais, tout ce que je pouvais avoir et tout ce que j’allais avoir…
Sortant des ténèbres en lui donnant la main,
Il sentit une chaleur l’atteindre ; le bonheur ?
Non, celle du feu qu’elle soufflait sur son cœur…
Je tombe à nouveau dans ces méandres sans fin, sans niveau et sans âmes. Désormais je sais ce qu’est être seul au monde, seul à vivre un fardeau au plus profond de soi. Une étoile était descendue de ce ciel noir qui me surplombe et me dépasse. Je n’arrive plus à l’atteindre et je subis les maux de mes propres erreurs. Le cœur est en sang et l’étoile noire s’en est imprégné. Mon entourage est absent et je ne souhaite plus le côtoyer alors je m’isole dans le noir, là où personne ne peut voir et personne ne peut croire un tel désastre. Et pourtant, « il » a compris…
Je l’ai vu une fois de par cette sombre fenêtre.
Il était tout moi, l’égal absolu de mon être.
La seule étoile à ce jour que mon ciel respecte.
Finalement, le temps est un bon ami. Grâce à son courage et sa force, le temps a su prendre ce qui me torturait à la folie. Mais un autre ami m’est venu en aide, a compris ma peine et ma désolation, a réussi à reforger mon identité, celle que j’avais oublié avec mes maux. Une épaule solide et fragile à la fois, une présence intense et immatérielle en même temps, un être humain aux allures d’ange des temps futurs…
Les anges s’envolent et s’échappent,
Survolent et jouent les gardiens du ciel.
Les anges veillent sur eux-mêmes.
Un papillon s’endormit sur sa bouche. Moi qui ne regardais que l’insecte ailé, je ne pouvais qu’admirer son visage. Et j’ai succombé. Je suis alors sorti de ma solitude, de ma torpeur et de mes fatalités si lassantes lorsqu’on a vu ce papillon hypnotisé par une si belle fresque aux couleurs vives. Elle s’est levée et m’a souri. Le papillon s’est alors réveillé et est venu me chuchoter la beauté qu’il venait de toucher. Je suis tombé mais pas dans ce gouffre non. Je suis tombé amoureux…
Loin dans son cœur l’on voit rouge
D’amour et de par son corps, je ressens le souffle
De la vie qui l’anime et qui m’unit à elle
Un papillon s’endormit sur sa bouche…
Le papillon, c’est moi.
Pourtant sa peur a brûlé mes ailes. Subissant la torpeur de son mal être, je sombrais dans les hautes herbes de son jardin de cendres. Là, j'y ai découvert la lueur d'un espoir impossible. La beauté d'une fleur que je n'avais encore jamais ressenti ; la pureté d'un coeur que je n'avais encore jamais rencontré ; la perfection d'une âme encore fraîche et tolérante. Son parfum me redonna la force d'affronter le feu qui m'entourait. Et je pus enfin goûter au nectar de la Perle unique...
Bercé par l'amour de sa chaleur,
Il s'endormit après ses pleurs.
Quel ne fut pas sa stupeur
En comprenant que le bonheur
Sommeillait dans cette Fleur... | |
| | | | litchy
Invité
| | Sujet: Re: Mon Ciel Ven 20 Aoû à 11:30 | |
| tu devaris poster plus souvent tes textes fab ils sont si bien........  |
| | | | Harou
Invité
| | Sujet: Re: Mon Ciel Dim 30 Jan à 12:22 | |
| ....qu'on a envie que tu te lache |
| | | | Amatsu
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| | Sujet: Re: Mon Ciel Mar 12 Sep à 12:05 | |
| Prise de conscience. - Citation :
- Mon ciel est noir et pourtant ce n’est pas la nuit. Les étoiles s’éteignent alors que je m’efforce de les contempler. Elles veulent sans doute chanter leur chaleur à d’autres ? Mais moi, qui va chercher à se réchauffer de mon regard ? Je ne sais pas sur qui poser mes yeux, reposer mes pensées et verser mes larmes. Mes étoiles ont disparues…
Frêle et sèche, aussi sincère qu’éternelle,
Mes larmes tombent telle une faible lumière
Eclairant un ciel qui se renferme sur lui même. Solitude. - Citation :
- Je me morfonds dans ce profond sommeil qui me guide là où même moi je ne puis savoir. Je m’enfuis dans ces rêves tellement magiques et éphémères pour enfin goûter aux purs sentiments que le réveil s’amuse à voler. Etendu sur ce lit devenu froid de ma peine, je me laisse peu à peu submerger par les songes que je ne contrôle plus. Et je descends tout en bas, là où le ciel n’est qu’un reflet de soi-même, une image que l’on rejette…
Oublié de tous, il est tombé dans ce gouffre.
Sa souffrance est telle qu’il en tousse tous les jours,
Mais l’espoir n’est pas mort et sa chute indolore… Sophia. - Citation :
- Accompagné soudainement d’une silhouette que je n’ose croire, je sens mes sens se troubler pour ne plus savoir quoi faire. C’est alors qu’elle me hante, qu’elle m’obsède et me démange jusqu’à la haine elle-même. Sa présence m’a plu, m’a satisfaite et j’ai honte de l’avoir pensé, l’avoir fait et l’avoir gardé si longtemps. Cette forme s’est fondue en moi et a effacé tout ce qui faisait « moi ». Ce mirage que j’ai tant désiré s’est peu à peu métamorphosé en monstruosité me dévorant tout ce que j’avais, tout ce que je pouvais avoir et tout ce que j’allais avoir…
Sortant des ténèbres en lui donnant la main,
Il sentit une chaleur l’atteindre ; le bonheur ?
Non, celle du feu qu’elle soufflait sur son cœur… Sébastien. - Citation :
- Je tombe à nouveau dans ces méandres sans fin, sans niveau et sans âmes. Désormais je sais ce qu’est être seul au monde, seul à vivre un fardeau au plus profond de soi. Une étoile était descendue de ce ciel noir qui me surplombe et me dépasse. Je n’arrive plus à l’atteindre et je subis les maux de mes propres erreurs. Le cœur est en sang et l’étoile noire s’en est imprégné. Mon entourage est absent et je ne souhaite plus le côtoyer alors je m’isole dans le noir, là où personne ne peut voir et personne ne peut croire un tel désastre. Et pourtant, « il » a compris…
Je l’ai vu une fois de par cette sombre fenêtre.
Il était tout moi, l’égal absolu de mon être.
La seule étoile à ce jour que mon ciel respecte.
Finalement, le temps est un bon ami. Grâce à son courage et sa force, le temps a su prendre ce qui me torturait à la folie. Mais un autre ami m’est venu en aide, a compris ma peine et ma désolation, a réussi à reforger mon identité, celle que j’avais oublié avec mes maux. Une épaule solide et fragile à la fois, une présence intense et immatérielle en même temps, un être humain aux allures d’ange des temps futurs…
Les anges s’envolent et s’échappent,
Survolent et jouent les gardiens du ciel.
Les anges veillent sur eux-mêmes. Maud. - Citation :
- Un papillon s’endormit sur sa bouche. Moi qui ne regardais que l’insecte ailé, je ne pouvais qu’admirer son visage. Et j’ai succombé. Je suis alors sorti de ma solitude, de ma torpeur et de mes fatalités si lassantes lorsqu’on a vu ce papillon hypnotisé par une si belle fresque aux couleurs vives. Elle s’est levée et m’a souri. Le papillon s’est alors réveillé et est venu me chuchoter la beauté qu’il venait de toucher. Je suis tombé mais pas dans ce gouffre non. Je suis tombé amoureux…
Loin dans son cœur l’on voit rouge
D’amour et de par son corps, je ressens le souffle
De la vie qui l’anime et qui m’unit à elle
Un papillon s’endormit sur sa bouche…
Le papillon, c’est moi. Emily. - Citation :
- Pourtant sa peur a brûlé mes ailes. Subissant la torpeur de son mal être, je sombrais dans les hautes herbes de son jardin de cendres. Là, j'y ai découvert la lueur d'un espoir impossible. La beauté d'une fleur que je n'avais encore jamais ressenti ; la pureté d'un coeur que je n'avais encore jamais rencontré ; la perfection d'une âme encore fraîche et tolérante. Son parfum me redonna la force d'affronter le feu qui m'entourait. Et je pus enfin goûter au nectar de la Perle unique...
Bercé par l'amour de sa chaleur,
Il s'endormit après ses pleurs.
Quel ne fut pas sa stupeur
En comprenant que le bonheur
Sommeillait dans cette Fleur... | |
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